Grâce au travail mené par les propriétaires depuis plus de 30 ans, le bocage y est remarquablement préservé avec ses 23 km de haies dont une dizaine de kilomètre très anciennes, 18 hectares de boisements anciens aux Basses-Brosses et relativement récents aux Chevalleries certifiés PEFC*. Le site présente également un réseau de zones humides constitué de 26 mares, 3 étangs, un plan d’eau et 1 cours d’eau, des prairies permanentes et temporaires ainsi que des zones cultivées labellisées “Agriculture Biologique”. Ce maillage de milieux constitue des écosystèmes riches du fait des cortèges de végétaux et d’animaux qui en sont spécifiques.

La faune et la flore y sont riches et diverses avec plus de 1000 espèces recensées dont une centaine est protégée ou inscrite sur une liste rouge au niveau régional ou national. Et ce, tout en ayant toujours conservé les activités comme la chasse, la pêche, la randonnée et l’agriculture ! Parmi celles-ci nous pouvons retrouver la Cicendie fluette (Exaculum pusillum), la Gratiole officinale (Gratiola officinalis), le Triton crêté (Triturus cristatus), la Rosalie des Alpes (Rosalia alpina) et bien d’autres encore.

Depuis la labellisation de la Réserve, la Fédération travaille avec de nombreux partenaires dont le lycée du Fresne (secondes professionnelles « Aménagements Paysagers » et les sections « Elagage » et « Génie écologique » du centre de formation pour adultes), le CPIE Loire Anjou, le GRETIA, le CNPF, etc.

et fait partie du grand ensemble des Basses Vallées Angevines. Les prairies inondables font également partie du périmètre Natura 2000 et des baux environnementaux sont signés avec des agriculteurs permettant des fauches tardives, indispensables à la reproduction de certaines espèces comme le râle des genêts.
En septembre, 600 vaches viennent pâturer dans les prés. À la belle saison, entre 60 000 et 80 000 visiteurs viennent sur l’île, ce qui fait une formidable vitrine pour les chasseurs en tant qu’acteurs de la préservation de la biodiversité.

Dans la continuité des actions réalisées sur l’île Saint Aubin, la Fédération a également en propriété et gestion 20 ha de prairies à la Baumette (Basses Vallées Angevines). L’objectif de l’acquisition de parcelles sur ce site unique est de reconvertir les anciennes peupleraies en prairie dans le cadre du Plan National d’Action (PNA) Barges à queue noires et râle des genêts.

La Fondation pour la Protection de la Nature y est propriétaire de 6 ha gérés par la Fédération. Avec deux autres propriétaires (chasseurs) sur le site, la FDC49 a, au total, plus de 12 ha en gestion. Le site est classé Espace Naturel Sensible, Natura 2000 et ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique).

Devant le caractère exceptionnel de ce milieu, la Fondation du patrimoine, le Réseau de Transport Électrique, la Fondation Nature & Découvertes, le Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine, la LPO, les mairies de Brain sur-Allonnes et la Breille-les-Pins, le Conseil Départemental de Maine-et-Loire, le Conseil Régional des Pays-de-la-Loire se sont tous engagés pour la préserver.

Le site avait connu un entretien mais, en 2022 et pour différentes raisons, notamment financières, il était retourné à l’abandon et devenu un vaste roncier. C’est à partir de 2015 qu’un gros travail de restauration de ce milieu a été engagé par la Fédération, en partenariat avec le Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine et la LPO 49.

Les actions réalisées sur la Tourbière des Loges bénéficies de financements du Conseil Départemental.